Publié dans Société

Autonomisation des femmes - Les journalistes encouragées à l’entrepreneuriat

Publié le vendredi, 24 juin 2022

« Les femmes disposent d’atouts et potentiels à exploiter, notamment avec l’évolution technologique actuelle ». Aina Olivia Rasoloarimalala, journaliste au sein de la Radio Lafa à Taolagnaro, l’a retenu. Ceci à l’issue d’une semaine de formation dispensée pour les femmes journalistes de la Région d’Anôsy, clôturée hier à Fort-Dauphin. Une occasion pour les formateurs d’initier la gent féminine de la presse à l’entrepreneuriat, dans le cadre de l’autonomisation des femmes, outre les sessions sur le numérique et le développement personnel.

« La création et la gestion d’entreprise ou de micro-projets, les impôts et la banque, les procédures de prêts, etc., figurent parmi les thèmes abordés durant la formation des journalistes. La gestion de caisse et la comptabilité ou encore la présentation efficace d’un projet pour la recherche de financement en font aussi partie », résume Sébastien Rafidison, vice-président de l’ONG Manarina à Fort-Dauphin.

« 24 femmes journalistes ont participé à cette deuxième vague de formation. La première vague s’est déroulée en octobre et novembre 2021 », ajoute ce responsable. Après la formation, elles vont bénéficier d’un accompagnement pour la pratique de leurs acquis, notamment en matière de création de projets. « Outre le journalisme qui reste ma vocation, j’ai déjà envisagé de me lancer dans l’entrepreneuriat bien avant cette formation. Je projette d’entreprendre dans l’agrobusiness, d’autant plus que l’on nous a appris de tenir compte de la situation géographique et des besoins de la population locale pour déterminer les activités à entreprendre », nous confie Aina Olivia.

Outre les thématiques liées à l’entrepreneuriat, les femmes journalistes de la Région d’Anôsy ont aussi bénéficié d’un renforcement de capacité sur l’informatique et le numérique, avec des tablettes et ordinateurs portables à leur portée. Le développement personnel, comprenant entre autres l’art de parler en public et la maîtrise des techniques de communication y afférentes, leur a aussi été inculqué. D’un autre côté, la cybercriminalité, les limites de la liberté de presse ou encore les droits de la femme ont été abordés durant la semaine de formation. La tenue de cette séance entre, notons-le, dans le cadre du projet « GOODMADA », mis en œuvre par l’UNESCO sur un financement du Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix (PBF). L’ONG Manarina s’est chargée de la formation, avec les matériels informatiques octroyés par Orange Solidarité Madagascar. Le ministère de la Population, quant à lui, s’est chargé du côté logistique.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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